DETAILS DU PROJET
L’architecte Taïwanais Kris Yao a esquissé les grandes lignes du monastère bouddhiste, et développé ensuite par l’agence d’architecture Frédéric Rolland et associés (Paris). Cette association a permis de créer une architecture qui intègre les deux cultures, française et asiatique, dans une écriture contemporaine et en continuité avec l’environnement urbain. Celui-ci sera constitué d’autres lieux cultuels en cours de construction : une synagogue, une mosquée, une église évangélique, tous situés sur cet espace multicultuel unique en France : “L’esplanade des religions”. La partie publique du monastère, qui longe la rue, n’affiche pas de signes extérieurs religieux.Elle est dédiée aux échanges culturels, avec notamment une bibliothèque, un restaurant végétarien, un auditorium, une salle d'exposition,… Autre contrainte, la hauteur finale de l’ouvrage limitée par la présence de la ferme du Génitoy ( XIXe s. classée
En réponse, l’architecte a dessiné un volume tendu dont l’étirement est compensé par une lecture verticale avec l’alternance de pleins et de vides qu’accentue la finesse des menuiseries aluminium, invisibles de loin. Plus près de l’ouvrage, la perception des détails offre une deuxième lecture : la délicatesse des menuiseries aluminium, les particules fines de Mica intégrées au béton qui scintillent au soleil, la minéralité chaleureuse du sol de pierre naturelle.
MATIERES À CONTEMPLER
Après avoir franchi l’espace public, le visiteur gagne par des coursives ouvertes mais protégées l’espace cultuel, au cœur du temple, constitué de quatre lieux de méditation et de recueillement, dont une grande salle des prières collectives, haute de 7 m, dont le mur-rideau de verre invite à franchir la porte monumentale de bois pour rejoindre le chœur des fidèles.
Le bois est également très présent en deuxième peau des façades de l’espace monastique qui abrite les 36 chambres privées des religieuses et des visiteurs invités. Il souligne la lecture verticale déjà évoquée, offre une protection solaire efficace et préserve l’intimité sans pour autant limiter la vue sur le futur parc paysager.